Relance économique oblige, certaines boutiques décident d’adopter d’autres solutions afin de protéger à la fois vendeurs et clients. Comme le retour à la normale est, pour le moment, loin d’être possible, un nouveau concept voit le jour : la privatisation de l’espace de vente. Gros plan !
Acheter autrement pour être en sécurité
À Paris, à Lyon, à Bordeaux comme dans d’autres grandes villes de la France, l’univers du prêt-à-porter s’est remis sur ses pieds après une longue fermeture due au confinement. Le soulagement est au rendez-vous une fois l’annonce du gouvernement d’accorder aux institutions de toutes sortes et les commerces de rouvrir leurs portes, de revenir progressivement à la normale.
À l’occasion, quelques boutiques ont décidé de vendre d’une autre manière ses produits et services afin de garantir la sécurité des individus fréquentant les magasins. Grâce au nouveau concept de privatisation et de réservation lancée par des professionnels du retail, les clients peuvent désormais investir un magasin, avec tous les privilèges y afférent, afin d’y acheter ou d’essayer un habit.
Bien évidement la technologie est encore venue à la rescousse pour parfaire l’idée. Les appels téléphoniques, les rencontres via Zoom, Facetime ou Whatsapp ont naturellement favorisé les « rendez-vous très privés » proposés pour les aficionados de la mode.
Un client rassuré en vaut deux
Certes, la vie post-confinement est loin d’être identique à celle d’avant. Toutefois, les règles imposées par le gouvernement poussent tous les commerces à réadapter leur environnement pour garantir la sécurité de leurs clients. Ainsi, dans la plupart des boutiques, une liste de précautions reste d’actualité : marquage de distanciation au sol, désinfection régulière des cabines d’essayage, protection des vendeurs en les équipant des masques, panneaux en plexiglas…
Pour le moment, ce nouveau concept est en phase de test, mais certains vendeurs jubilent pour l’engouement connu dès la réouverture des magasins. Ils avancent que la sérénité et la possibilité d’amplifier les échanges entre acheteur et vendeur favorisent l’achat. Bref, les affaires vont mieux. Certains d’entre eux pensent conserver les mêmes pratiques, aujourd’hui bénéfiques, même après la fin de la crise sanitaire.
Que tout le monde applique les règles !
Pendant le confinement, les grandes enseignes n’ont cessé d’ouvrir pour subvenir aux besoins de la population. On apercevait même des articles de modes sur leurs rayons. Ce qui facilitait la tâche aux consommateurs.
Mais la réouverture actuelle des magasins de mode, dans un contexte aussi complexe, s’accompagne des mesures strictes auxquelles tout le monde doit se plier. Pour ceux qui semblent moins séduits par le concept du « clic & collect » ou du « try at home », en d’autres termes « la vente en ligne », les consignes sont à appliquer à la lettre avant qu’un guide professionnel adapté ne voie le jour